paroles du bout du monde

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Keyword - chez les kiwis -

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mardi 6 novembre 2007

Wellington et le ferry vers l'île du sud

Nous arrivons en fin d'après-midi dans la capitale néo-zélandaise. Pas le temps de visiter un quelconque musée tel que Te Papa, le musée de l'histoire Maori. Après ces nombreuses heures passées dans la voiture, nous préférons partir à pied à la découverte de la ville. L'atmosphère est plus décontractée qu'à Auckland avec de nombreuses rues piétonnes et une colline au milieu de la ville qui permet de se détendre après une journée de travail ou de transport. C'est le lieu idéal pour avoir une vue plongeante sur la ville et son port.

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La guesthouse où nous résidons est affiliée à la YHA qui est l'association des auberges de jeunesse néo-zélandaises et est reconnaissable à son sigle Hostelling International : un triangle bleu avec une maison et un sapin blanc. Avec 312 lits, c'est une véritable usine. L'ambiance est toutefois agréable bien que nous n'y restons qu'une nuit.
Le lendemain matin, nous prenons le ferry pour l'île du sud. Comparable aux bateaux pour aller en Corse, les véhicules embarquent sur les ponts inférieurs puis les passagers rejoignent les ponts supérieurs pour les 3 heures de traversées. Depuis le pont supérieur, le littoral découpé défile. Une traversée calme sur une eau plate.

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A notre arrivée, nous reprenons le véhicule pour nous rendre à Motuekau. Demain, nous ferons notre premier trek néo-zélandais avec nuit en tente dans le parc d'Abel Tasman.

dimanche 4 novembre 2007

Dans un autre monde à Rotorua

Dans la vie de voyageur, les étapes de transition sont nombreuses, quelques moments de doute sont vite chassés par des moments d'émotions intenses qui nous rappellent à quel point nous sommes privilégiés d'être là. Je ne m'étais jamais posé la question de savoir qu'elle était la sensation de marcher dans un autre monde. Je le sais désormais.
Notre premier contact avec cette autre planète passe par Te Puia. Un des 5 endroits dans le monde où il est possible de voir des geysers naturels (les autres sont en Islande, au Kamtchaka (Russie), au parc Yosemite (Etats-Unis) et à El Tatio (Chili)). Le plateau de calcaire est boursouflé de 2 protubérances. Des cheminées par lesquelles la pression souterraine peut se détendre. Mais quelquefois, comme c'est le cas ici, l'expulsion des gaz s'accompagne d'un jaillissement d'eau. Le geyser principal d'une dizaine de mètres de hauteur captent tous les regards et s'entourent de vapeur d'eau. Une merveille naturelle qui sourd du sol à intervalle régulier.

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Le lendemain nous nous dirigeons vers la merveille thermale de Wai-o-Tapu. Un bref arrêt au geyser qui se déclenche tous les jours à 10h15 précise. Comment est-ce possible ? En fait le geyser n'a pas un déclenchement naturel et l'employé du centre plonge des cristaux de soude dans la cheminée et amorce le geyser. Tout le monde est sagement assis et regarde le spectacle, ébahi.

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Nous retournons au parc de Wai-o-Tapu. Le mélange d'une importante activité thermique souterraine et d'une action acide soutenue donne a cette partie du globe une ambiance surnaturelle. Des émanations gazeuses qui campent le décor de science-fiction d'une planète lointaine. Les entrailles de la terre crachent leur venin, comme un avertissement. Et malgré l'hostilité des différentes blessures purulentes de la terre, cette nature-là est étrangement belle. Les couleurs se marient à merveille, les sonorités gutturales des bouches de silice sont diaboliquement attirantes et les évaporations fumantes enveloppent en douceur la moindre âme qui s'en approche.
Nous voici dans cet autre monde dangereusement séduisant qu'on gobe par tous nos sens. Ce genre de monde d'où on ne veut pas ou plus partir. Intoxiqués et finalement heureux de l'être.
Pour comprendre la profusion de couleurs qui émanent de la terre, un lexique donne la relation entre la couleur et l'élément chimique. Ainsi le jaune correspond au soufre, l'orange signale des traces d'antimoine, le blanc s'apparente à de la silice, le rouge-brun est réservé à l'oxyde de fer, le noir témoigne de la présence de graphite ou d'un mélange soufre/carbone, le violet symbolise le manganèse et le vert clair nous indique une composition à base d'arsenic, et plus c'est vert, plus il y a d'arsenic !
A l'énumération de l'ensemble de ces éléments chimiques, on comprend que la zone de Wai-o-Tapu concentre une activité géothermique particulière et inhospitalière. Ici, les différents stands se nomment la maison du diable, la grotte à souffre, le cratère du tonnerre, le bain du diable ou encore le cratère de l'enfer.
Certaines grottes laissent échapper un liquide noirâtre, sur le sol de petites flaques de soufre sont en ébullition, la piscine de champagne au liseré orange rejette un gros nuage de vapeur qui selon le vent vous entoure et vous laisse perplexe sur les résidus respirés.
Mais assez parlé, place au feu d'artifice de couleurs et de fumerolles. Délectez-vous des paysages surnaturels de Wai-o-Tapu.

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Le clou du spectacle : la piscine à champagne

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vendredi 2 novembre 2007

Les grottes aux vers-luisants

Nous quittons Auckland pour les routes néo-zélandaises. Notre première constatation est que la Nouvelle-Zélande ressemble beaucoup à l'Irlande. De grandes prairies vertes, des moutons (bien plus que d'habitants) et malgré un temps capricieux, une grande envie de liberté. Les panneaux de la DOC (office de tourisme du pays) nous renseigne des différentes activités nature qui bordent la route. Quelques courtes balades entrecoupent les longues périodes où déroule le ruban d'asphalte. Notre premier contact avec la verdure locale laisse entrevoir un véritable bonheur pour la suite du voyage.

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En fin d'après-midi nous arrivons à Waitomo où nous passons la soirée et la nuit.
Le lendemain matin, nous nous rendons aux grottes. Passée la longue explication du pourquoi géologique des grottes, nous embarquons sur une barque et le gondolier commence à traîner le radeau dans l'obscurité du gouffre. Lorsque la nuit est totale, nos regards se scotchent au plafond où des colonies de vers luisants reposent. Ils utilisent des émissions de lumière verdâtre pour attirer les insectes aquatiques de la rivière souterraine. Le haut de la grotte s'apparente à une voute céleste où les insectes luminescents ont remplacé les constellations d'étoiles. Nous nous émerveillons des bizarreries de la nature. Malheureusement aucune photo n'est permise afin de ne pas perturber le fragile équilibre de cette faune souterraine.

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